Santiago - Playa Las Lajas

Vendredi 27 décembre 2013


Après le petit déjeuner nous partons jeter un œil dans le centre.



La place centrale projecteurs éteints est très différente.  Par contre, il y a toujours autant de monde. Nombreux sont ceux qui se pressent dans l'église, certains font la file devant les banques et enfin d'autres se risquent à acheter des billets de tombola (le tirage a lieu le dimanche et le mercredi). Une multitude de petites échoppes côte à côte. Chaque acheteur à son vendeur préféré, ou plutôt ses numéros préférés. 





Playa San Catalina, à une centaine de kilomètres de la panaméricaine réputé pour le surf (encore une) nous fait de l'œil. Nous décidons d'y faire un crochet. 

Le long de la route, sur les bas cotés, toujours ces personnes nous regardant passer, et nous, toujours aussi curieux de savoir ce qu'ils peuvent bien faire là.




Nous traversons plusieurs petits villages, la route serpente à travers les collines pour se terminer 100 km plus loin sur le bord de la plage. L'endroit est très fréquenté, plusieurs font la traversée vers l'île Coiba pour faire de la plongée ou du snorkeling.






Nous assistons au déchargement des barques, la pêche a été bonne, de gros poissons sont ramené dans un pick up garé un peu plus loin sur la route. Traverser la plage à cette heure de la journéé  est un challenge car le sable est très chaud, les derniers mètres se font d'ailleurs en courant.







Nous continuons ensuite vers la playa Las Lajas en reprenant la panaméricaine.



La route est très fréquentée

Depuis la panaméricaine, il faut compter 13 km avant d'arriver à Las Lajas. Vu l'heure, il est fort à parier que nous passerons la nuit sur place.


Décorations de Noël le long de la route ... père Noël est passé par là, les cadeaux sont au pied du sapin.


Nous donnons quelques coups de fil, ça s'annonce plus compliqué que prévu. Ici comme ailleurs, les gens réservent à l'avance, ce que nous avons du mal à faire, ce n'est pas dans nos gènes ... jusqu'ici, et ce depuis que nous voyageons, nous avons toujours trouvé un endroit ou dormir, alors no panic. 

Lajas beach cabine situé non loin d'où nous sommes confirme la disponibilité d'une cabane. Sur place, c'est comme sur les cartes postales, superbe plage vierge bordée de palmiers et des cabanes face à la mer ... What else? Ça c'est la carte postal.  Nous visitons deux cabane et repartons tout aussi vite que nous sommes arrivés. C'est sale, matelas éventré et dégueulasse, honnêtement du jamais vu. La cabane en dur, légèrement en retrait  c'est encore pire avec des traces d'humidité et une odeur à faire détaler un putois! On aurait dû s'y attendre car le gars qui nous les fait visiter est à l'image de ses cabanes, sale, rustre et impoli ... adresse à éviter (le prix varie de 25 à 35$).

Après plusieurs appels infructueux, nous nous dirigeons vers une autre adresse indiquée par le lonely planet, Cabana Panama, tenu par un allemand (toujours d'après le guide).
L'endroit est un peu sauvage, on s'annonce car on ne voit personne. Quelqu'un émerge de la petite cuisine attenante au rancho. L’endroit dispose de 5 cabanes, toutes libre ... bizarre. On visite, c'est très sommaire, mais l'endroit est sympa. Il demande 30$ la nuit sans petit déjeuner. Les draps sont propres, c'est l'essentiel. Fenêtres ajourées, il faudra être prudent et éteindre la lumière car les bugs pullulent, depuis notre arrivée Patricia l'a déjà payé cash. On file de suite vers la plage admirer le superbe couché du soleil, le ciel est en feu.



Le rancho de notre guesthouse "Cabana Panama".


En buvant une balboa avec le proprio, je suis surpris par son accent américain, comme il est censé être allemand, je l'interroge et c'est ainsi qu'on apprend que l'ancien proprio est mort récemment. TJ (Tomas Johnson) a repris l'endroit il y a un bon mois grâce au proprio du ressort voisin, Peter.
Il démarre à peine, ce qui explique que tout n'est pas encore au point. Il s'attèle à l'ouvrage car d'ici quelques jours il s'attend à recevoir pas mal de monde. Cet endroit avec sa belle plage, l'une des plus longues d'Amérique centrale, 20 km de sable fin bordé de palmiers, devrait être prise d'assaut la soirée du réveillon par des centaines de panaméens.

Un peu plus tard nous sommes tous réunis autour d'une bière, Peter, son pot, TJ et  nous. Il est tard, nous les laissons là, ça carbure dur à l'alcool.
Nous dînons chez Peter, une excellente assiette de marisco del dia cuisiné à la perfection avec papas friitas. Après le repas, nous traînons un long moment au bar avant de rentrer. TJ est toujours debout mais quel que peu éméché. On comprend, à demi mots, qu'il ne faudra pas trop compter sur un petit déjeuner.