Almirante - Bocas del Toro

Mardi 31 décembre 2013


Almirante

Il est 6h, nous sautons hors du lit pour boucler nos sacs, départ prévu à 6h30.
Dehors pas de taxi, c'est ce que nous craignions ... nous attendons une dizaine de minutes avant d'en arrêter un. Prix de la course depuis l'hôtel, 2$, c'est le prix pour les touristes. Pas le temps de discuter, nous sommes pressé.


La file est longue, nous sommes quatrième de cette longue queue, déduisant ainsi que c'était finalement une bonne idée de laisser la voiture la veille au soir.


Plus d'une heure et demie à attendre.
Cet homme est tout fier de montrer un serpent extrêmement venimeux tué quelques minutes plus tôt.


On attend, il est 7h45 lorsque quelqu'un du staff vient nous demander de le suivre pour être placé sur le ferry. Et là c'est la cata, la voiture ne démarre pas, la batterie est en rade. Ce n’est pas possible, il ne manquait plus que ça. J'essaie encore et encore, rien à faire. José, qui orchestre les manœuvres, n'arrête pas de répéter que ce n’est pas bon. Il part chercher de l'aide. Ils sont trois autour de la voiture, l'un commence à démonter les cosses de ma batterie, le deuxième l'assiste pendant que le troisième se met à démonter la batterie de son propre véhicule (n'ayant de câble).


Nous sommes dépannés en quelques minutes, nous montons à bord, le ferry démarre aussitôt .


Milles merci, pour le même prix ils auraient pu nous laisser sur place.


On laisse tourner le moteur pendant toute la traversée, espérant ainsi pouvoir recharger cette foutue batterie.

Le ballet des Lanchas a repris ...

Le ciel s'assombrit, nous essuyons une averse, c'est le scénario tant redouté.



Approchant de Bocas del Toro, le ciel s'éclaircit, finalement Hélios nous accueil les bras ouvert ... espérons que ça dure.



S'attendant au pire, c'est d'un pas lourd que nous prenons la route de notre hébergement. Les commentaires sur nos guides ne sont pas bons, mais nous n'avions pas le choix, tout était full, la seule alternative était de supprimer Bocas del Toro de notre itinéraire.
Cerise sur le gâteau, il est situé à 15 km d'ici, à Bocas del Dragón ... et comme si ça ne suffisait pas, à bord nous avons appris que demain 1er janvier, il n'y aura pas de ferry, nous sommes condamné à rester un jour de plus :-(

En fait nous avions décidé de venir à Bocas d'une par ce que c'est un incontournable de Panama et par ce que c'est l'endroit idéal pour fêter la nouvelle année. Le revers de la médaille c'est le temps qui est très variable, c'est la raison pour laquelle ce couple de français rencontré à santa Clara nous l'avait vivement déconseillé. 

Nous arrivons au bout de l'île, à Bocas del Drago, nous prenons à gauche, un petit chemin longeant la mer, juste la largeur d'un véhicule, jusqu'au panneau Hotel & Resort Estephany, il fait très beau.




L'endroit est sympa, nous sommes accueilli par un couple  d'italien, Elena et Daniele, arrivé 2 mois plus tôt. Venue de sa Sicile natale, la mère a fait le voyage pour donner un coup de main. Elle nous prépare un espresso come a casa, le temps que notre chambre soit préparée.

Relax, on met à jour le blog et discutons avec un couple d'américain. On découvre ainsi que leur véhicule se trouvait sur notre ferry. A leur arrivée, ils avaient laissé leur vieille Cherokee entre les mains d'un passeur et pris une lancha pour rejoindre l'île.





Une fois installé, nous refaisons les 15 km dans l'autre sens direction Bocas deĺ Toro.
Le temps de retraverser l'île de part en part, et voici le Bocas del Tore well known weather !

Bocas del Toro

Rien de très exceptionnel finalement.
Une longue rue principale bordées de magasins, échoppes, agences de touristique, hôtels et bars. Ambiance de ville balnéaire.


 Il en faut plus pour démotiver les surfeurs nombreux à Bocas.


Cool par perturbés pour un sous, il pleut mais il fait chaud.



Nous déposons quelques affaires à laver dans une petite wasserette, ce sera prêt vers 18h.

Nous dînons chez nous, Elena a préparé un menu fête pour le réveillon.
Il est 23h quand nous partons pour Bocas fêter comme il se doit l'année nouvelle. Malheureusement, nous n'irons pas très loin car à peine quelques centaines de mètres plus loin nous rebroussons chemin victime d'une crevaison. Cette voiture nous lâche petit à petit.
Dans l'obscurité complète, on sort la roue de secours qui pas de bol n'est pas suffisamment gonflée. On n'a plus qu'à rester là, nous passerons le cap de minuit ici à Bocas del Drago en tête à tête ....


Bonne année.