Panama city - Santa Clara

Dimanche 22 décembre 2013

Nous hésitons longuement mais il ne serait pas raisonnable de rester une journée de plus à Panama city. Nous prenons notre déjeuner, bouclons nos sacs, passons à la banque et prenons la route pour le terminal d’Albrook, taxi 6$ au départ du mall Multicentro (j’avais prévu de ne pas dépasser les 5$ mais baladé d’un taxi à l’autre, sac sur le dos,  j’ai fini par céder).

Nous prenons un billet pour Antón bien que descendant bien plus tôt. Le prix, 4$ par personne. La chance est avec nous, le bus part immédiatement, nous n’avons même pas le temps d’acheter Tarjeta Metrobus obligatoire à Panama city pour utiliser le réseau.

Nous sommes les seuls étrangers à bord, nous roulons sur la panaméricaine, à mesure que les km passent, le bus se rempli. Nous descendons à la bifurcation pour Santa Clara.


Environ 2 km à marcher sous cette chaleur, nous décidons d’arrêter le premier véhicule allant dans notre direction, c’est un pick up, on lui demande un lift jusqu’à la plage, il accepte sans hésitation. Nous montons à l’arrière, cool.


Santa Clara, à deux petites heures de panama city, est d’après notre guide, l’endroit rêvé pour ceux en quête d’une belle plage calme, peu fréquentée … juste ce que nous cherchons.
Alors Imaginez la déception lorsqu’on débarque à Las Veraneras de voir une plage noir de monde, nous sommes dimanche, les panaméens sont de sortie ... sentiment de déjà vu, nous avons vécu exactement la même situation au Nicaragua.
Ils se déplacent en famille avec d’énormes frigo box et des casiers de bière. Difficile de se faire une petite place, on s’installe au resto-bar face à la mer ou l’on rencontre un couple de Toulouse s’apprêtant à partir.

Nous n’avons pas de point de chute, on cherche via internet, on interroge les personnes autour, rien. Voyant quelques huttes à même la plage, nous demandons si elles se louent.
C’est un peu cher par rapport à l’endroit, mais nous n’avons pas vraiment le choix. On ne sait pas à quelle distance nous sommes de la prochaine plage, et puis à pied sous ce soleil, c’est pas top. Les panaméens quittent progressivement les lieux, après leur départ c’est le désastre. C’est comme si un ouragan était passé par là ! des détritus à même la plage, des restant de nourriture que les chiens se disputent … the mess.

Le personnel n’est pas vraiment sympa ni accueillant … business avant tout, d’autant que la journée a probablement été bonne.

Trois des cinq cabanes sont occupées, la soirée est bien plus calme, nous dinons face à la mer, au menu, des camaron.