Le canal de Panama


Samedi 21 décembre 2013

Arrivé au petit déjener, je vois quelqu'un rentrer en tenue décontractée, un peu comme nous le premier jour, à l'hôtesse qui nous reconnaît, je demande qu'est-ce qu'il en est du dress code :-) Elle répond que c'est seulement du lundi au vendredi, le week-end c'est tenue relax.
Nous quittons l'hôtel bien trop tard comme à l'accoutumé depuis notre arrivée à Panama city.
On saute dans un bus local direction le canal de Panama.

 Route périphérique longeant la côte.


C'est le quotidien des panaméens, des embouteillages depuis les premières heures du matin jusque tard dans la soirée, c'est infernal. On progresse lentement.




En périphérie de Panama city, nous découvrons l'autre Panama, celui des moins nantis.







Le Canal de Panama


Après une première tentative des français en 1899, ce sont les américains qui mèneront ce projet à terme. En effet, en 1903, les Etats-Unis étaient parvenu à négocier le droit de construire le canal et de l’administrer.  Ils obtinrent également le droit à perpétuité sur une bande de terre de 5 miles de chaque coté de ce dernier. C’est en 1914 que l’œuvre est accomplie et ce n’est que depuis 1977, que la zone du canal est retournée sous souveraineté panaméenne 

La voie interocéanique longue de 80 km fonctionne au moyen d’un système de trois ensembles d’écluses, de deux voies chacunes : Miraflores, Pedro Miguel et Gatùn.
Ces écluses fonctionnent comme des ascenseurs qui soulèvent les navires au niveau du lac Gatùn, à 26 mètres au dessus du niveau de la mer, pour permettre le passage de la cordillère centrale.

Nous nous rendons aux écluses de Miraflores, coté pacifique, situées non loin de la ville.
Entre 12 et 15$ la course pour les taxis amarillo (jaune).


Entrée: Deux formules, billet partiel ou complet, ce dernier donne droit à la visite du musée et au film 3D. Le musée n’a vraiment rien d’exceptionnel, ni le film d’ailleurs … on aurait pu s’en passer.

Le clou du spectacle c’est le passage de ces énormes bateaux qui attentent,  pour certains, depuis de nombreuses heures (12 heures et plus) pour franchir les écluses.

Ces énormes navires sont accompagnés jusqu’à l’entrée de la première écluse par des remorqueurs.


Ensuite ce sont les mulas, petites locomotives électrique de plusieurs tonnes, qui prennent le relais. Elles sont plusieurs à stabiliser et guider les bateaux d’une écluse à l’autre à mesure que les sas sont remplis ou vidés pour permettre le franchissement de la dénivellation.





Les portes des écluses de Miraflores d’une hauteur équivalente à 7 étages pèsent près de 700 tonnes.


La durée moyenne pour le passage d’un bateau est de 24 heures (heures d’attente comprise). Le canal opère 24 sur 24, 365 jours par an et ce depuis 1963.

Il y a beaucoup de monde, les places sont chers, il faut faire preuve de ruse, on se sépare pour essayer de se hisser jusqu'à la balustrade! Certains baillent, d'autres papotent, mais tous reste agrippés à leur rampe et défendent leur position.


La traversée dure une bonne heure, le spectacle est fascinant … nous assistons au passage de deux bateaux. C'était pas la peine de se stresser, à l'arrivée du second bateaux, il n'y a plus foule ... c'est cool, on suit son passage, sas après sas.


La visite se termine avec la projection d’un petit film en 3D, tellement insignifiant que j’ai du mal à m’en souvenir.

Nous terminons la soirée à la Tasca de Durán, le resto du plus fameux boxeur latino américain. Au menu une paella de marisco aussi énorme que succulente.